Stratégies de mise en œuvre de technologies de réduction directe dans une aciérie intégrée (Strategies for Implementing Direct Reduction Technologies in an Integrated Steel Plant) (en anglais seulement)

Auteur(s) N. Patel, I. Cameron, Y. Gordon
Conférence de l'AISTech, du 4 au 7 mai 2015

Résumé

En Amérique du Nord, la rapide augmentation du nombre de fournisseurs de gaz naturel et la baisse des prix qui en a résulté ont suscité un regain d’intérêt pour la production de fer de réduction directe (FRD). À la fin de 2013, l’aciériste Nucor a mis en service une usine de réduction directe ENERGIRONMD d’une capacité de 2,5 millions de tonnes par année, située en Louisiane et destinée à approvisionner en FRD les fours à arc qu’il exploite aux États-Unis. Au Texas, le groupe voestalpine construit actuellement une usine de réduction directe MidrexMD d’une capacité de 2 millions de tonnes par année. Elle entrera en production en 2016 et approvisionnera en fer briqueté à chaud les hauts fourneaux que possède voestalpine en Autriche; les excédents seront écoulés sur le marché. D’autres aciéristes envisagent de produire du FRD afin de tirer parti des prix peu élevés du gaz naturel et de s’assurer des avantages stratégiques sur le plan de la production et des coûts.

Hatch a étudié en quoi une aciérie intégrée a intérêt à produire du FRD en combinant du gaz naturel aux gaz de procédé. Hatch a aussi évalué les différents moyens de consommer ce produit sur place. Les auteurs de l’article décrivent les impacts d’un tel choix sur l’écoulement de procédés dans les aciéries : alimentation des hauts fourneaux ou des convertisseurs basiques à oxygène (CBO) en FRD; évolution du bilan énergétique de l’usine; modification du coût de production des bobines laminées à chaud; vente d’acier supplémentaire et de FRD en excédent; rendement financier des investissements consentis. Les auteurs de l’article exposent les limitations techniques actuelles ainsi que les stratégies permettant d’optimiser la consommation de FRD.