Remise en état d'un parc de résidus traditionnel à des fins d'empilage à sec à long terme en Australie-Occidentale

Auteur(s) A. Bodley, S. Chen, M. Ferrier, D. Cooling
Comptes rendus de la conférence Tailings and Mine Waste 2011, Vancouver, Colombie-Britannique, 6-9 novembre 2011

Résumé

Les bassins de stockage de résidus construits avant les années 1980 l'ont été en fonction des normes d'ingénierie en vigueur à l'époque. On avait souvent recours à des doublures en argile pour empêcher les rejets de contaminants dans le réseau hydrographique naturel. Les aires de stockage plus récentes comprennent une doublure composite formée d'une couche d'argile et d'une géomembrane, sur laquelle repose une couche drainante pour réduire la charge hydrostatique. Cet article présente la conception et la planification technique en vue de la conversion d'une aire de stockage de résidus existante comprenant uniquement une doublure en argile naturelle en aire de stockage de résidus secs afin d'accroître la capacité de stockage de l'aire en question et, parallèlement, de réduire ses fuites à long terme. Nous avons entrepris les essais sur le chantier, notamment les essais de pompage et au pénétromètre à piezocône. Nous avons également installé les instruments de surveillance, comme les piézomètres à corde vibrante, à l'intérieur des matières résiduelles saturées. Nous avons recommandé de recourir à des technologies d'assèchement, par exemple à des puits d'extraction des liqueurs, à des drains verticaux préfabriqués et à des géosynthétiques bentonitiques entre le dépôt de résidus précédent et le dépôt de résidus secs afin de contrôler les pressions interstitielles dans le bassins existant. Nous avons également tenu compte d'analyses numériques afin de prédire l'accumulation de pression d'eau interstitielles au fond du bassin, la zone d'influence des puits d'extraction des liqueurs, ainsi que les tassements différés de la surface.