Bilans hydriques des bassins d'accumulation des résidus, une approche nouvelle

Auteur(s) S. Dal Pozzo, R. Souyris, K. Viveros, J. Wates
PROCEMIN, Santiago (Chili), 2-4 décembre 2009

Résumé

Par le passé, les bilans hydriques des bassins d'accumulation des résidus ont été réalisés selon des modèles théoriques fondés sur l'expérience du consultant qui les avait élaborés.

Les modèles habituels classent dans la catégorie des intrants l'eau contenue dans les résidus ainsi que l'eau des pluies, et dans celle des extrants l'eau retenue dans les résidus considérant une entière saturation, évaporation et infiltration dans le sol d'assise.

Il est primordial de comprendre que le rejet des eaux constitue un procédé dynamique, c'est-à-dire, une fonction du temps. Ce phénomène se produit en même temps que l'évaporation et la migration des eaux vers le bas par gravité et potentiel hydrique, la plus grande quantité d'eau pouvant être récupérée d'un bassin d'accumulation de résidus étant déterminée par la différence entre l'eau rejetée et l'eau évaporée.

En général, les données sur l'évaporation qui sont intégrées dans un bilan hydrique se fondent sur ce qui a déjà été documenté. Toutefois, le taux de rejet des eaux doit être calculé à partir de modèles. Cette étude présente une approche nouvelle en matière de réalisation de bilans hydriques des bassins d'accumulation des résidus, qui intègre certaines dynamiques au phénomène de rejet des eaux. Ces travaux comprennent également une analyse comparative entre un bilan hydrique produit conformément à la méthode habituelle et un bilan hydrique réalisé à partir des résultats d'analyses en laboratoire (données tirées d'une campagne menée pour le compte d'une société minière péruvienne de cuivre située dans une région aride).