Le dessalement fait partie intégrante de l’avenir des différentes sources d’eau pour Le Cap

22 février 2018

Johannesburg, Afrique du Sud – À l’avenir, le dessalement doit être intégré au traitement des sources d’eau d’une grande ville côtière située dans un environnement pauvre en eau comme Le Cap. Cependant, le dessalement doit être effectué de façon responsable, sur le plan environnemental et financier.

« Les tarifs plus élevés de l’eau pour financer les projets d’augmentation de l’approvisionnement en eau auront un impact à long terme, et à l’avenir, ils pourraient imposer un fardeau aux contribuables, surtout lorsque la sécheresse sera chose du passé », affirme Pieter de Kock de Hatch.

Le dessalement de l’eau de mer est réalisé par osmose inverse (OI). Le processus consiste à filtrer l’eau salée au travers d’une membrane très dense pour retirer le sel et les autres minéraux des molécules d’eau, produisant ainsi de l’eau déminéralisée qui est ensuite traitée pour la consommation humaine.

« L’osmose inverse est très coûteuse à grande échelle et consomme beaucoup d’énergie en raison de la haute pression nécessaire », souligne Pieter.

Il est aussi très difficile de transporter des millions de litres d’eau traitée de la côte jusqu’aux réservoirs principaux du réseau de distribution. Il faudra également de nouvelles stations de pompage et de nouvelles canalisations de grand diamètre. Le coût relatif par kilolitre d’eau produite peut être jusqu’à trois fois supérieur à celui de l’eau de surface, selon la position relative et le coût des infrastructures de raccord. Il faut tenir compte des conséquences environnementales du rejet de saumure dans les régions côtières et mener des études de modélisation côtières détaillées.

Le Cap étudie actuellement la possibilité d’entreprendre le dessalement à grande échelle pour la ville. Elle construit un certain nombre de petites usines de dessalement, qui devraient fournir les deux premiers millions de litres sur les sept millions de litres d’eau par jour prévus d’ici mars 2018.

Hatch gère un projet urgent d’augmentation de l’approvisionnement en eau de 60 millions de rands pour la municipalité de Stellenbosch, dans la province du Cap-Occidental, qui comprend entre quinze et vingt nouveaux trous de forage et au moins huit nouvelles usines de traitement d’eau de trous de forage en conteneurs afin d’atténuer les effets du jour zéro pour la municipalité. Stellenbosch deviendra ainsi beaucoup plus indépendante de la ville du Cap en ce qui concerne ses besoins en eau potable.

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Glenn Sakaki
Directeur mondial, Marketing et communications
Tél. : +1 905 403-4241
Courriel : media@hatch.com

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