Réseau express métropolitain

La plus longue ligne de métro automatisé au monde

26 nouvelles stations et 67 km de nouvelles voies

Premier réseau de transport électrique 100% automatisé

Le plus important projet de transport en commun au Québec des 50 dernières années

Défis

Premier projet réalisé par la CDPQ Infra, le projet du Réseau express métropolitain (REM) est le plus grand projet de transport en commun au Québec des cinquante dernières années.
Entièrement électrique et automatisé, ce nouveau mode de transport de type métro léger sur rail comportera 26 stations et traversera la grande région de Montréal sur 67 km de voies ferroviaires. Le REM sera entièrement intégré aux lignes de transports métro déjà présentes et résistera aux températures hivernales canadiennes.
Le REM sera ouvert 20 heures par jour, 7 jours sur 7, assurera un service fiable et fréquent pour les déplacements urbains afin de contribuer à améliorer la qualité de vie des citoyens et favoriser le développement économique dans la grande région de Montréal.
Analyse détaillée de la compatibilité du projet avec l’urbanisme montréalais et les différents réseaux de transport existants en imaginant les tracés des voies ferrées, les emplacements des stations, la conception des voitures de métro et l’aménagement paysager.
Étude diligente des impacts environnementaux répondant aux besoins du client ainsi qu’aux préoccupations des parties prenantes sur le financement du projet, sur la mise en exécution et sur la conservation des sites et milieux naturels fragiles.
Réaménagement des travaux en février 2020 en raison de la pandémie mondiale de COVID-19 afin de respecter les normes de santé et sécurité et les directives gouvernementales strictes.
La découverte de résidus d’explosif datant de la construction initiale du tunnel Mont-Royal il y a 100 ans a entraîné l’arrêt complet des travaux le 20 juillet 2020.
Mise en œuvre d’une nouvelle technologie.

Solutions

Réalisation de l’étude des impacts environnementaux en considérant les préoccupations des parties prenantes locales, et soumise aux mesures érigées par le ministère de l’Environnement, dans un délai record de 6 mois. Intégration de mesures de projet compensatrices pour les espèces floristiques quant à la préservation des milieux naturels fragiles. L’étude environnementale a permis l’élaboration du devis technique environnemental pour l’appel d’offres du projet.
La CDPQ Infra fait appel à Hatch et CIMA (CCH) en tant qu’ingénieur du promoteurpour effectuer les études préliminaires du projet, l’étude environnementale, la conception de la remise en état du tunnel Mont-Royal, ainsi que la conception préliminaire, le suivi de la mise en œuvre, le soutien technique, la supervision du chantier, l’approvisionnement de projets connexes, le contrôle et le suivi du projet dans son ensemble.
Approche des travaux au centre-ville repensée afin de s’adapter aux contraintes de la CNESST, exigeant que les étapes d’excavation, de forage et autres soient effectuées à l’aide d’équipement commandé à distance.
Réalisation d’études et de tests sur chantier de mesures et détections des fuites de courants vagabonds à l’aide d’une toute nouvelle technologie mise au point par Hatch.
CCH a soutenu CDPQ Infra et les entrepreneurs (NouvLR et GPMM) pour la gestion de défis complexes, notamment ceux causés par le travail dans une zone urbaine dense. Le rôle de CCH comprenait : le maintien des normes de santé et de sécurité sur le chantier en effectuant des audits de SST et des visites de contrôle; des audits de suivi de la qualité, en offrant un soutien à la réception des ouvrages de CDPQ Infra et des ouvrages effectués pour un tiers; le suivi des échéanciers et le contrôle de coûts des fournisseurs, réalisé des audits de suivi environnemental et des projets de compensation des impacts et offert du soutien pour la gestion du bruit et la gestion des eaux.

Faits Saillants

Méthode de démolition séquentielle dans le tunnel du Mont-Royal pour installer les tubes parapluie de la voûte en forme d’arche au-dessus de l’enveloppe de la double voûte existante, et travaux de démolition et de remplacement en 12 séquences tout en respectant le budget et en restant sous la limite de tassement en surface.
Approche novatrice du déploiement du plan d’urgence et de la gestion du suivi des travaux à distance, dans le respect des exigences de la CNESST en matière de sécurité, pour la section du tunnel Mont-Royal, et en contexte de pandémie mondiale.
Fin de la démolition dans la section sud du Tunnel Mont-Royal, 102 jours plus tôt que prévu grâce à l’analyse des conditions spécifiques du chantier et des leçons tirées des séquences précédentes.
Préservation des sites archéologiques patrimoniaux, des environnements naturels humides et la minimisation des impacts sur les habitats naturels aquatiques, agricoles et boisés en amont de l’étude environnementale, approuvée par le ministère de l’Environnement du Québec.
La conception du projet a intégré l’étude des impacts sur les communautés environnantes pour diminuer les impacts lors des travaux de construction. À plusieurs reprises, il a fallu adapter les décisions en fonction des préoccupations et des contraintes de sécurité en jeu.
Les premiers départs ont eu lieu le 31 juillet 2023 entre les stations Brossard et Gare Centrale. La mise en service des segments en direction des stations Anse-à-l’Orme et Deux-Montagnes est prévue pour fin 2024. Finalement, la mise en service du segment en direction de l’Aéroport de Montréal est prévue pour 2027.