Miser sur le cyclisme de loisir pour promouvoir navettage à vélo

Auteur(s) P. Onderwater et E. Da Silva

En Afrique du Sud, le cyclisme constitue moins un mode de transport pour les navetteurs qu’un loisir propre à divers groupes particuliers, bien que ces sous-cultures ont gagné en popularité au sein de leurs communautés. Dans cet article, les auteurs examineront si ces sous-cultures peuvent être mises à profit pour susciter un recours accru au navettage à vélo en Afrique du Sud et comment s’y prendre pour y arriver. La promotion du vélo comme mode de transport durable en Afrique du Sud est souvent négligée en raison du manque d’infrastructures. Toutefois, des études menées dans diverses communautés ont démontré qu’il existe des sous-cultures en matière de cyclisme de loisir, même en l’absence d’infrastructures cyclistes. Il existe donc, au sein de ces groupes, un attrait inné pour le cyclisme qui pourrait mener à un changement de mode de transport utilisé à des fins autres que le loisir. En comprenant les facteurs liés à ces sous-cultures, il pourrait être possible de formuler les conditions souhaitées pour rendre le cyclisme plus commun en Afrique du Sud. Dans cet article, nous avons sondé plusieurs cyclistes de loisir afin de déterminer les aspects attrayants du cyclisme de loisir ainsi que les obstacles au recours au navettage à vélo. Nous avons utilisé les résultats pour élaborer un ensemble d’exigences qui aideraient promouvoir un accroissement du navettage à vélo au pays et à attirer plus de cyclistes.