Stratégies pour l'utilisation du fer de réduction directe dans la chaîne de valeur des aciéries intégrées (Strategies to use Direct Reduced Iron in the Integrated Steel Value Chain) (en anglais seulement)

Résumé

Hatch a étudié en quoi une aciérie intégrée a intérêt à produire du fer de réduction directe (FRD) en combinant du gaz naturel aux gaz de procédé. Hatch a aussi évalué les différents moyens de consommer ce produit.

Les auteurs de l’article exposent les limitations techniques actuelles ainsi que les stratégies permettant d’optimiser cette consommation. Les trois cas étudiés se caractérisent tous par un taux de rendement avant impôts positif compris entre 23 et 26 %, lequel s’explique par la diminution des achats de ferraille et l’augmentation des ventes d’acier et de FRD. Si le fait de récupérer les gaz de procédé pour produire du FRD ne semblait pas avantageux à première vue, c’est que cela obligeait à acheter d’importantes quantités d’énergie supplémentaires pour continuer à produire l’acier. De plus, l’ajout de FRD dans les hauts fourneaux entraînait une hausse des frais d’exploitation qu’est venue compenser l’augmentation des ventes d’acier et des avantages connexes. Au total, le recours à une usine de production de FRD — à raison de 1,5 million de tonnes par année — a assuré des économies d’échelle et généré des ventes de FRD dont les autres aciéries de la même société pourraient tirer un grand profit. La meilleure stratégie consiste à construire une telle usine là où les frais d’exploitation sont les plus bas et les conditions logistiques sont les plus avantageuses dans la chaîne de valeur comprise entre l’extraction du minerai de fer et la coulée de l’acier brut liquide. Que le FRD soit employé comme substitut à la ferraille ou pour accroître la production d’acier, le rendement financier est comparable. Les avantages de l’une ou l’autre formule doivent être analysés au cas par cas. Les ventes de FRD font partie intégrante du dossier commercial.