La logistique dans le secteur minier : mise en œuvre d’une chaîne de valeur optimisée (Implementation of an Optimised Mining Logistics Value Chain) (en anglais seulement)

Résumé

Dans le secteur minier, une proportion croissante des nouveaux capitaux injectés dans les projets concernant la chaîne d’approvisionnement est investie dans les services logistiques de transport des matières minérales (activités ferroviaires et portuaires, terminaux et expédition). Dans le cas de nombreux projets entièrement nouveaux, cette proportion peut atteindre 75 % du capital total. Qu’il s’agisse des coûts en capital ou de frais d’exploitation, il est plus rentable d’accroître peu à peu la capacité de la chaîne logistique existante que d’en créer une de toutes pièces, comme l’illustre bien le secteur sud-africain des exportations de minerai de fer.

L’auteur de l’article s’est penché sur la planification et la mise en œuvre par étapes d’un programme d’accroissement de la capacité de la chaîne d’approvisionnement de ce secteur, de l’extraction à l’expédition, en prenant en compte les intérêts de multiples parties prenantes. Il s’agissait d’une augmentation de la capacité tous azimuts (activité minière, opérations ferroviaires, manutention des matières en vrac dans les terminaux portuaires, opérations portuaires et maritimes). Les flux d’activités rattachés à l’ingénierie, à l’approvisionnement, à la construction, aux questions environnementales, etc. ont fait l’objet d’une gestion par programmes coordonnée, de manière à atteindre les objectifs dans le respect des délais, des budgets et des spécifications.