Un aperçu du traitement de la potasse par flottation (An Overview Of Potash Flotation) (en anglais seulement)

Auteur(s) M. Oliazadeh, M. Aghamirian, T. Grammatikopoulos et D. Imeson
Conférence annuelle des minéralogistes du Canada, janvier 2012

Résumé

Plus de 70 % de la potasse produite dans le monde l’est au moyen du procédé dit de flottation par mousse, mis au point au début des années 1930. La séparation par flottation de la sylvite (KCl) et de l’halite (NaCl) ou de matières insolubles telles que les argiles fait souvent appel aux amines, qui agissent comme collecteur mais sont également absorbées par les argiles. La séparation de ces dernières se fait donc généralement par épuration et deschlammage avant la flottation.


Une autre façon de procéder consiste à mettre les schlamms fins en suspension avant de soumettre la potasse à la flottation. Le taux de récupération de sylvite par flottation avoisine couramment 85 %, mais des pertes s’observent dans les schlamms, les résidus de flottation et la saumure d’appoint. Les minerais qui contiennent de la sylvite libre à gros grains sont généralement passés au tamis, alors que les fractions fines et grossières sont préparées et mises en suspension indépendamment.

Les éléments caractéristiques de la flottation de la potasse sont la solubilité de la sylvite dans l’eau, la taille des particules en suspension et la rapidité du traitement. Celui-ci peut s’appliquer à des particules dont le diamètre atteint 2,3 mm et, au bout de quelques minutes seulement, près de la moitié de la quantité à traiter peut être retirée à l’état le moins dégrossi. Les principaux défis que pose la flottation de la potasse sont la récupération de la potasse contenue dans les schlamms fins, le rendement de la flottation en présence de carnallite et la récupération des grains grossiers de potasse. L’analyse montre qu’il y a encore moyen d’améliorer la flottation des fractions grossières et des fractions fines.

L’article examine les paramètres les plus importants (entre autres, le type et le dosage du réactif, les circuits de flottation et la capacité de l’équipement) ainsi que les perfectionnements apportés (nouveaux réactifs, procédés Hydrofloat, Jameson ou par cellules de type colonne, agrandissement des cellules de flottation, flottation des schlamms fins).